Est ce que les low-costs long-courriers ont-ils un avenir ?
Dernière mise à jour : 13 juin
Est ce que les low-costs long-courriers ont-ils un avenir ? Après la chute de Norwegian, peut on espérer revoir un low-cost long courrier dans les airs ? Ce modèle économique a-t-il un avenir ?
Un modèle fragile

Alors que Ryanair et EasyJet dominent le marché du low-cost en Europe, des acteurs se lancent sur le marché bas coût sur le créneau du long courrier. Mais malheureusement, Norwegian, dernière compagnie à s'être cassée les ailes sur ce secteur a mis la clé sous le tarmac au début de la pandémie. Contrairement aux compagnies à bas coûts qui misent le court et moyen courrier, la rentabilité d'un transporteur misant sur des vols plus longs est beaucoup plus fragile. En effet, si l'on prend l'exemple de Ryanair et EasyJet, leurs rentabilités vient du fait que leurs avions vols beaucoup et effectuent de nombreuses destinations par jour. Ainsi, chaque vol est une opportunité supplémentaire pour augmenter les bénéfices grâce aux ventes à bord, la ventes des billets d'avion, sans compter un faible temps entre l'atterrissage d'un appareil et son redécollage. En moyenne, tout se fait en 30 minutes à peine. Pour un gros porteur, tout ceci n'est pas réalisable. Par conséquent, la rentabilité par vol est moindre, sans compter que les équipages doivent être payés à chaque escale lors des découchés alors que chez les concurrents, les membres d'équipage rentre chez eux une fois la journée terminée.
Le réveil des legacy
Initialement, les compagnies comme Norwegian ou bien encore Level proposaient des tarifs extrêmement bas comparés aux majors comme Air France, British Airways ou encore Lufhtansa.

Pourtant, ces dernières ont revu leurs couts et proposent aujourd'hui des tarifs très proches de ce que proposent les low-costs long-courriers. Au final, pour le passager, la question se pose réellement de savoir si le peu de différence tarifaire justifie de devoir payer pour son repas à bord ou d'autres prestations gratuites chez la concurrence.
Au final, on peut conclure en disant que le modèle à bas coût sur le long courrier n'est pas mort, loin de là. La preuve en est avec La Compagnie qui mise sur tout business sur des trajets Paris-New York. Sur ce point, leur produit est de qualité et nettement moins cher qu'Air France sur la même ligne.
Ainsi, pour réussir à se développer et perdurer, les compagnies aériennes voulant se lancer sur ce créneau devront réfléchir à ce qu'ils souhaitent proposer et trouver un moyen pour se distinguer concrètement des transporteurs historiques.
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