Comment l'aviation va-t-elle se relever ?
Dernière mise à jour : 13 juin
Est ce la fin de l'aviation comme beaucoup l'affirme avec la pandémie de Covid-19 qui a vu de nombreuses compagnies disparaitre ? Analyse et réponse dans cet article.
Un genou à terre mais pas mort
Après une longue traversée du désert du fait de la pandémie de covid-19, les compagnies aériennes, que l'on donnait au bord du gouffre, n'ont pas dit leur dernier mot. Mais la question qui se pose aujourd'hui est plutôt de savoir comment celles-ci vont s'en remettre. Y aura-t-il des gagnants ? Des perdants ?

Comme à chaque fois qu'une crise majeure frappe la planète, le secteur aérien fait parti de ceux les plus fortement touchés car fortement sensible à la géopolitique et au coût du kérosène. La pandémie ne fait pas exception à la règle. Après plus de deux ans, de nombreuses compagnies ont fait faillites, les pays commencent (timidement) à ouvrir de nouveaux leurs frontières aux visiteurs. Et que constate-t-on ? Que les avions se remplissent de nouveau rapidement, pour la plus grande joie des acteurs de l'aérien et du monde du tourisme. Encore une fois, l'aviation a fait preuve de résilience et se réinventer. Mais est ce que toutes les compagnies vont-elles reprendre aussi rapidement ?
Une reprise en deux temps
Comme je vous le disais un peu plus haut, les frontières commencent, petit à petit, à se réouvrir aux touristes du monde entier. Néanmoins, cette reprise se fera en deux temps. Tout d'abord, la reprise sera locale. Par locale, il faut comprendre que chaque pôle économique va recommencer à échanger avec ses voisins les plus proches. Ainsi, les compagnies européennes reprendront fortement en Europe, de même pour les compagnies asiatiques et américaines pour leurs marchés régionaux.

Dans un second temps seulement, les vols long-courriers reprendront une fois les dernières barrières tombées comme les tests PCR ou bien encore les isolements obligatoires comme c'est encore le cas actuellement.
Ainsi, du fait de cette reprise en deux temps, on peut deviner que les compagnies low-costs, comme EasyJet ou WizzAir, par exemple, en ressortiront gagnantes en surfant sur la vague de rattrapage qui va avoir lieu l'été 2022. Quant aux majors comme Air France ou Lufthansa, la reprise risque d'être plus lente du fait de leurs positionnements axés sur les vols long-courriers.
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